Parfois, on retrouve des véritables petits trésors sur internet. Je pense entre autres à cet interview de 2012 de la directrice des éditions JC Lattès, Isabelle Laffont, que j'ai retrouvé par pur hasard en navigant sur le web. Elle explique pourquoi elle a choisi de miser sur la saga. Probablement un décision qu'elle ne regrettera jamais!
J'ai décidé de vous la partager:
Quand avez-vous découvert le livre?
J’en ai entendu parler par les correspondants américains de la maison. E. L. James, l’auteur, était partie aux Etats-Unis pour vendre les droits cinéma. J’ai contacté l’agent anglais qui commençait à démarcher des pays européens. C’était en mars, 15 jours avant la sortie au Royaume-Uni et aux Etats-Unis…
«Tout le monde à eu un bon feeling.» Isabelle Laffont
Qu’est-ce qui vous a décidé à acheter les droits du livre?
Je suis une grande lectrice qui n’a pas de préjugés. J’ai fait lire le livre à trois autres personnes de la maison, d’âges et de profils différents, avant de faire une proposition, à l’instar des quatre autres éditeurs en lice. Tout le monde a eu un bon feeling, j’ai foncé.
Pour vous qui publiez aussi Dan Brown, ce roman est-il un pari ou un risque très calculé?
Le Da Vinci Code a bénéficié d’une polémique religieuse, 50 nuances de Grey devrait profiter du film à venir. En achetant, je me suis engagée sur une mise en place de 40 000 exemplaires pour chacun des trois tomes. Mais le buzz de cet été et les nombreux articles de presse ont fait monter le livre en puissance. On a donc finalement décidé de mettre en place 320 000 exemplaires. J’y crois, car c’est un livre pas sinistre qui montre qu’on peut s’éclater en lisant une belle histoire d’amour.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire